Objectif atteint

Objectif atteint

ALEXANDER YOU’RE A FINISHER

Être FINISHER, c'était le but et sauf défaillance il ne pouvait en être autrement. Mais ce n’était pas l’objectif. J’estime que toute épreuve est une histoire de temps et que ce type d’épreuve est accessible à tous moyennant un entraînement adapté qui sera plus ou moins conséquent en fonction du passif sportif de l’athlète.

Je m’étais fixé une planche horaire en terme d’objectif. Du plan A où tout se passe très très bien au plan B où la course est un peu délicate, en mode gestion, avec au milieu de ces deux bornes la barre des 10H.

Je dévoile déjà l’épilogue, je finis en 9H50 avec un marathon un peu difficile mais tellement content de n’avoir fait face à aucune défaillance ou blessure.

Finisher Ironman Barcelone 2016

J-5 le trajet et l'arrivée

Autant le préciser tout de suite si ça peut servir à d’autres, l’IRONMAN de Barcelone n’a pas lieu à Barcelone mais à Callela à 50 Km, ce qui a toute son importance en terme de logistique, …

Du coup, je n'ai pas prévu de venir en avion pour promener mon vélo en bus ou en taxi. Je ne souhaitais pas non plus passer 10 heures à conduire seul 2 jours avant l’épreuve. La solution trouvée par mon manager en chef (familial) s’est révélée très reposante et pratique : le train/voiture. C’est-à-dire la voiture dans le train le mercredi, le trajet en train le jeudi jusqu’à Narbonne et au final seulement 2 heures de route pour rejoindre l’hôtel à Callela.

Je ne m’étendrai pas sur l’offre hôtelière de Callela. Sauf à avoir un bon budget, il faut s’attendre à des hôtels de masse, d’une dizaine d’étages avec pour guise de cloison du carton-pâte. J’ai passé ces 3 jours parmi des bénévoles joyeux et des touristes de l’Europe de l’Est en famille ou en club (3ème âge) et ne manquant pas de conversation. Autant dire que mon premier achat fut des boules quies (tampones en Espagnol). Mais pas d’excuse pour le résultat, j’ai rapidement repéré un gars affuté qui 2 jours plus tard gagne l’épreuve en moins de 8 heures,… J’étais donc logé à "the place to be" !

L'attente

C’est long. Pour m'occuper je prévois une sortie vélo et une natation. Il s’agit essentiellement de se détendre et de vérifier le matériel avant la course. Une petite heure de vélo, sans accélérer. La ville est déjà pleine de triathlètes, les vélos sont magnifiques. Le fournisseur officiel cette année semble être TREK. Pas mal de Cervelo et d’Argon également. Aucun LOOK, je n’aurai pas de mal à retrouver mon matériel dans le parc. Du coup, contre toute attente je suis un peu l’attraction, …

Le parcours vélo est plus vallonné que je ne pensais. Je m’attendais à des galettes à la Briarde. Ayant tout de même regardé le profil de la course : je sais qu’il y a une côte à 40 Km ce qui m'amène à programmer un petit détour le lendemain en revenant de l’aéroport avec Morgane afin d'en avoir le cœur net.

Le vent souffle. Là c’est plutôt la mauvaise nouvelle. Un vent fort et de face. Il faudra faire avec et gérer le différentiel entre l’aisance à l’aller et au retour.

Après cette balade en vélo, direction la mer. Et là, seconde surprise, le vent crée de belles vagues qui balayent les touristes qui tentent de rester debout. Mais tout n’est pas négatif, l’eau est limpide, aucune méduse en vue et elle est très bonne (23,9°C). Le test natation me confirme que ça tangue pas mal, surtout les 300 premiers mètres qui seront face aux vagues. Mais rien de dramatique, le pire pour moi aurait été que l’eau soit trop chaude (24,5°C) pour mettre la combinaison, ce n’est pas le cas, ça va être fun.

Je termine la journée à préparer mes affaires. Tout est méticuleusement calé, au calme, deux jours avant l’épreuve, en particulier l’alimentation dont le programme minuté est scotché sur mon cadre. Je prévois aussi un plan B pour la tenue de course à pieds en cas de problème avec la tri-fonction.

J-1 Détente

Je passe la matinée à l’aéroport. Reconnaissance de la côte qui au final est un léger faut plat montant de quelques kilomètres. Ballades parmi les stands des équipementiers, rien de transcendant, tout est excessivement cher. Je prévoyais de rapporter un vêtement en guise de souvenir, malgré les prix délirants il n’y a déjà plus rien à ma taille,…

Il fait chaud. Des athlètes stressés sans doutes courent toujours plein soleil la veille de la course, je leur souhaite bon courage pour demain,…

Je suis attendu entre 17 et 18H pour déposer le vélo. On peut dire ce que l’on veut sur l’organisateur qui effectivement doit bien s’y retrouver financièrement mais force est de constater que tout est au top pour les athlètes. Le parc à vélo est énorme (un terrain de foot en synthétique), une grande tente sert de zone de transition avec des bancs et de l’espace pour tous. Impeccable. A ce moment-là le stress est malgré tout présent, mon voisin s’obstine à mettre son vélo sur mon emplacement et comme il fait 1m20 son vélo balance dans les airs et vient taper contre mon cadre,… Je lui dirai le lendemain d’être vigilent et de ne pas arracher mes câbles de frein en partant,…

Jour J

Réveil à 5H45. Je suis en forme, la nuit a été bonne même si les gentils bénévoles ont veillé de 1H à 3h du matin de l’autre côté de la cloison,…

Je déjeune lentement, j’ai de l’appétit. Pain, pâte à tartiner, gâteau sport maison, café, saucisses, pommes de terre, abricots et ananas,… tout y passe sans en prendre trop non plus.

Départ vers le parc à vélo à 6H50 pour une petite vingtaine de minutes de marche. Il fait nuit. Trois mille athlètes entament le même mouvement sans bruit.

Arrivée dans le parc à vélo. Je n’ai pas grand-chose à faire. Petit stress pendant que je m’assure que je peux retrouver Morgane et lui rendre le sac dans lequel il y a la pompe à vélo. Je gonfle les roues, sermonne une seconde fois mon voisin qui déplace son vélo sur le mien et je pars ouvrir mes barres de céréales dans mon sac de transition ce qui m’évitera de galérer à ce sujet pendant la course.

Mise de la combinaison, tartinage de crème anti-frottement sur toutes les zones susceptibles d’être échauffées dans la journée. Et je suis prêt.

Il me reste 20 minutes avant le départ des pro. Le stress monte. Je pars me calmer dans l’eau 5 minutes et c’est bon. Le vent est faible et la mer est calme.

Tout sauf serein. Une heure avant le départ

Tout sauf serein. Une heure avant le départ

C’est parti

  • Natation

Un système de départ par vagues selon le temps estimé par l’athlète est mis en place. De grands box permettent à chacun de se placer dans une plage de temps qui lui convient. Aucune bousculade, il y a de la place, rien de comparable à ce que l’on peut observer sur des courses à pied.

Je me place dans le sas de 1H15. C’est ce que j’ai systématiquement fait à l’entraînement. Je sais que je peux faire mieux si je ne suis pas perturbé par la houle mais je ne veux pas être doublé par un flux incessant de sportifs qui me passerait dessus. Je prends donc l’option de la plage basse de mon temps. La journée est longue, je ne suis pas à 10 minutes près et je veux profiter de l'évènement.

Il y a beaucoup de monde dans les sas précédents de 50 mn, 1H00 et 1H10. J’attends environ 15 minutes après le départ des premiers pour m’élancer aussi. On part par vague de 10, c’est très calme, on trottine jusqu’à la mer, le plongeon (il y a plus de 2 mètres de fond dès 4 / 5 mètres parcourus), et j’y suis.

La délivrance. Enfin j’y suis. Tout est calme, personne ne se tape dessus. C’est magnifique, le soleil se lève. J’adore ça. Première bouée à 300 mètres puis virage et 1700 mètres parallèles à la plage. Je constate rapidement que je suis plus rapide que les nageurs qui m’entourent. Je me faufile, je sens des nageurs qui se mettent dans mon sillage, c’est génial, je viens d’être distingué "poisson pilote". Je sais que la situation idéale est la leur, bien calés dans mon sillage, mais peu m’importe. La natation est passée très très vite. Je n’ai pas pu profiter d’abris et j’ai donc dû me guider seul mais j’ai pris énormément de plaisir.

Il y a quelque chose qui me fascine dans cet exercice. Autant la natation en piscine me semble rébarbative, autant j'apprécie de nager en groupe, calmement, en mer avec, cerise sur le gâteau, une excellente visibilité….

Je sors de l’eau et je regarde le chrono : 1h09 ! et pourtant j’ai nagé calmement en me disant que ce n’était pas le moment de dépenser de l’énergie pour rien,… je fais mieux qu’espéré. J’ai enfin progressé !

  • T1

Je trottine alors que tout le monde marche, sans doute par habitude des épreuves plus courtes. Je prends mon temps. Contrairement à la plupart des athlètes qui utilisent des boites sur leur vélo ou des scotchs, je suis parti avec l’option de placer mon alimentation dans mes poches. Alors c’est le moment pour s’assurer que rien ne reste dans le sac,… Je prends le temps aussi pour mettre de la crème solaire.

Du coup je fais une longue transition. Mais je l’ai fait consciemment : hors de question de se précipiter et de laisser un grain de sable qui va enrayer la machine quelques heures plus tard.

  • Vélo

Les trois premiers kilomètres sont en ville. Parcours sinueux jalonné de dos d’ânes et pendant lesquels il est interdit de se placer sur les prolongateurs. Je sors ensuite de la ville pour un circuit qui longe la mer sur 45 kilomètres. Le vent est relativement fort et dans notre dos. A ce moment je suis partagé entre m’extraire des groupes de vélo et rester calmement au tempo. Je roule déjà à 37 km/h, le pouls est un peu élevé, je préfère temporiser. Je double tout de même des cyclistes mais je me fais largement doubler aussi. Je dois à plusieurs reprises me rappeler que je ne suis pas là pour le classement, que la course est longue et que le dénouement n’est pas encore écrit. Du coup je me place dans un effort « confortable » en me disant que j’aurai toujours le 2eme tour pour me rattraper s’il y avait un problème.

Pour autant, ne sachant pas quelle serait la difficulté au retour avec cette fois-ci le vent de face, je décide d’engranger « raisonnablement » de l’avance sur le programme. J’arriverais à mi-distance avec une moyenne de 36,6 km/h ce qui me laisse de la marge pour le retour. Je temporise en essayant de ne pas me faire piéger par des groupes qui se rabattent devant moi et me mettent dans une situation sanctionnable (drafting).

J’ai eu de nombreuses occasions pour râler sur de nombreux tricheurs et même échanger avec un arbitre. Même si les contrôles étaient fréquents je n’ai vu aucune sanction. Dommage. Toujours est-il qu’en ce qui me concerne, la gestion des distances me séparant des autres sportifs m’a bien occupé quitte à parfois exiger que je fasse des variations de rythme pour m’extraire.

Je termine la première boucle à 35,6 km/h de moyenne et repart en me disant que je peux à nouveau temporiser et viser une moyenne de 35,0 km/h sur les 180 km de vélo. Je maintiens le rythme à l’aller, je me permets même d’accélérer dans la côte et de lâcher un groupe qui me colle aux basques depuis quelques kilomètres. La différence de niveau de tous ces triathlètes sur le plat et en côte est très surprenante. Je reste vigilant sur mon alimentation et mon hydratation. Mon programme alimentaire prévoit différentes barres (pâte de fruit, d’amande, chocolat, cacahuètes,…) dans un ordre bien déterminé et ce toutes les 40 minutes. Je m’y tiens. J’essaie aussi de boire avec parcimonie une boisson isotonique dans laquelle j’ai ajouté du sel (Décat).

J’entame le dernier retour avec une moyenne de 35,5. Je commence à en avoir soupé du vélo et j’ai hâte de le poser. Je rattrape des cyclistes qui ne sont plus très frais, qui se dandinent sur leur vélo révélant des douleurs lombaires,... ont ils oublié pendant leurs accélérations frénétiques qu'ils devaient courir un marathon après avoir posé le vélo ? Je temporise jusqu’à l’arrivée. Les jambes deviennent lourdes malgré toute l’attention que j’aurais porté à ne pas trop appuyer. Une douleur (point de côté) commence à se manifester. Je l'attribue à une compression due à la tri-fonction que j'ouvre largement le dernier 1/4 heure. Le compteur affiche au final 34,9 km/h de moyenne. Le contrat est rempli puisque je pose le vélo dans la zone haute de vitesse que je m’étais fixée, et cela en ayant essayé de me préserver au maximum afin de ne pas hypothéquer le marathon.

  • T2

Je cherche une minute mon emplacement qui a disparu,… pour finalement comprendre que c’est à nouveau mon voisin qui a pris ma place, sa selle cachant le numéro de mon emplacement, grrrr.

Je décide de prendre des vêtements plus amples et de me changer sans oublier de remettre de la crème anti frottement et de la crème solaire. Du coup ma transition est encore longue.

  • Marathon

J’ai de bonnes sensations et suis particulièrement content de la gestion de ma course. L’objectif était de partir lentement un petit ¼ heure pour ensuite accélérer et me mettre à une allure de confort sans nécessairement regarder la montre. Malheureusement, la course ne s’est pas passée comme prévue.

Je pars à un rythme relativement bon que j’essaie de freiner. Je suis sur les premiers kilomètres à environ 4’30/km. Seulement, le soleil est venu compliquer le programme. Il fait très chaud. Je me refroidis tous les 2,5 km avec une bouteille d'eau sur la tête mais cela ne suffit pas. De plus, il est difficile de gérer l’hydratation : je bois plus que mon corps n’est capable d’assimiler ce qui cause quelques désagréments. Je décide donc de ne pas tenter le diable en accélérant et de maintenir une allure raisonnable qui me permettra de rester sous les 10H ce qui en soit serait très satisfaisant. Je n'ai pas particulièrement mal aux jambes mais je suis pris par une fatigue qui devient de plus en plus importante et une lassitude croissante (10 heures, c'est long,...)

Je cours à 4’45/km et je m’arrête à tous les ravitaillements. Ce n’est qu’au 38ème kilomètre où je sais que la défaillance n’arrivera pas que je me permets d’accélérer à nouveau à 4'30/km.

J’aurais pu être frustré de cette gestion de course, mais une fois la ligne franchie c’est une grande satisfaction qui me gagne. Je finis mon premier Ironman dans un temps très honorable.

Épilogue

Je termine cette épreuve fatigué mais pas cassé : je suis tombé de fatigue le soir même sans avoir la force d’aller manger… Et j’ai tout de même pu enchaîner avec la seconde partie du contrat (la plus importante) qui consistait à être frais et dispo dès le lendemain afin de visiter Barcelone en 4 jours (20 km de marche quotidienne en sandales)...

Quelques retours sur les messages du forum

Tout d'abord un grand merci à tous pour votre soutien.

 

Et c'est parti ! Nico le Dim 2 Oct - 10:13

Avec un 1h09'43" pour la natation : bonne entrée en matière !

Et en vélo, le vent doit être favorable sur l'aller, vu les plus de 45km/h de moyenne des meilleurs pro sur les 54 premiers km !

Les paris sont ouverts : du coup, je verrais bien AdonfAlex autour des 38 de moyenne sur cette même portion...

Ce n'était pas loin. Je ne savais pas comment ça avançait devant mais je me doutais qu'ils étaient au delà de 40.

il va gerer ralphiralph le Dim 2 Oct - 11:37

normalement, il fait ca au feeling, alors molo 1h09 c'est mieux que ces meilleurs pronostics.....je penses qu'il sera enchanté de cette perf. faut continuer maintenant

Carrément. 1H09 je n'en revenais pas et je souriais à vous voir devant votre PC.

37,5 de moyenne. ralphiralph le Dim 2 Oct - 11:39

c 'est vite, c'est bon.............. dommage que le vent ne soit pas de dos sur le retour, avant la CAP, ca aurait été bien pour les cannes. Les grands esprits se rencontrent. J'avais exactement la même réflexion et j'étais du coup très prudent sur le vélo pour ne pas me retrouver en difficulté quelques heures plus tard pendant le dernier retour.

6'24 en transition ralphiralph le Dim 2 Oct - 11:45

c'est mieux que les 8' de adeline H menfin a ce rythme, il a du remettre un peu de bloche non!!!???

J'avoue j'ai abusé. Le parc était long et j'ai bien tout rangé mes affaires avant de partir...

Re: Ironman Barcelone Nico le Dim 2 Oct - 11:46

C'est vite, mais c'est logique qu'il soit sur ces moyennes, en gérant (mais il ne faut pas non plus être en dedans sur les parties faciles), car le vent doit souffler pas mal : les pros qui roulaient à plus de 42 sur cet aller, sont à 37 sur le retour. Donc je pense qu'Alex sera autour de 32, toujours en restant raisonnable.

En fait un peu plus vite. Il est vrai que je supportais difficilement de me faire doubler par des paquets, du coup je ne les laissais pas trop revenir...

Re: Ironman Barcelone Nico le Dim 2 Oct - 12:32

34.09 km/h sur les 36 derniers km ! ça ne fait pas beaucoup d'écart par rapport à sa moyenne avec le vent favorable.

Soit il a forcé vent de face, soit (vu son niveau, ça me semble plus probable), il avait une bonne marge quand il roulait à 37.5 vent dans le dos. Du coup, je ne serais pas surpris qu'il aille aussi vite, voire plus vite, sur le 2e aller vent favorable (d'autant que sur ce 2e, il n'y a pas les 3km de départ en ville, qui sont peut-être moins roulant).

Effectivement j'en ai bcp gardé sous la pédale à l'aller et je me suis plus mis à mon rythme au retour. Une fois arrivé aux 90 km j'ai décidé de ralentir un peu pour viser 35 km/h de moyenne ce qui était la plage haute de mon plan.

Re: Ironman Barcelone Kevin D le Dim 2 Oct - 15:14

5h04'45 => 35,44 km/h de moyenne.

Il est chaud le Alex. 6h14'30 en sortie de T2. Un marathon en 3h15 ou moins et il sera sous les 9h30, mais c'est déjà costaud ce qu'il a fait

En fait moins rapide que ça car il y a moins de 180 Km. A mon compteur je termine le vélo à 34,9 de moyenne. Et oui, 3H15 c'est bien ce que j'avais en tête à ce moment là.

Re: Ironman Barcelone. Nico le Dim 2 Oct - 16:06

Et 4'37 au km sur les 8.9km suivants.

Je ne sais pas où il le met, mais il doit avoir un métronome avec lui...

En fait je courrais un peu plus vite car ce temps intègre une pause WC et des arrêts ravitos. Mais la chaleur commençait à faire son effet et la crainte de faire face au mur au 35eme commençait à me tarauder.

Re: Ironman Barcelone Nico le Dim 2 Oct - 17:36

Bientôt le mur des 30 km et quelques, où faut être fort dans la tête (si j'ai bien compris, puisque je n'ai jamais testé !)

En fait le passage du 35ème a été une délivrance. Je savais que s'était bon. Il ne me restait plus que le retour de la dernière boucle, j'ai accéléré sans trop de craintes.

Iroman Barcelone Michael1972 le Dim 2 Oct - 18:05

Ca sent les moins de 10h00 sur la ligne !!! tout à l'heure il a fait 29 puis 30 sur les 6.2.

C'est exactement ce que j'avais en tête. J'ai accéléré au virage de la dernière boucle. J'ai tout de même pris soin de m'arrêter à l'avant dernier ravito et j'ai accéléré jusqu'à l'arrivée.

C'était fini.

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